Notre voyage
En Corée du Sud 2023
En juin 2023, nous avons enfin réalisé notre rêve de visiter la Corée du Sud ! Un voyage qui
nous a permis de découvrir plein de nouvelles facettes de ce pays qui nous passionne depuis si longtemps.
Ce séjour nous a permis de s’immerger dans l’ambiance des lieux traditionnels, des quartiers festifs et de gravir les montagnes séoulite, de faire de belles rencontres et d’en apprendre plus sur l’histoire et la situation actuelle du pays.
Un voyage riche en émotions, qui nous a donné encore plus envie de faire évoluer l’association K-Nantes en vous partageant cette culture qui nous passionne.
A travers cette exposition, nous avons voulu vous partager ce qu’on a vu et ce qu’on a appris au
cours de ce périple à l’autre bout du monde.
Visite de la frontières entre les deux Corées
Nous avons eu l’occasion de visiter la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées. Nous avons engagé un guide pour la journée, qui est venu nous chercher et nous a ramenés à notre hôtel, à Séoul. Il nous a expliqué que lors de notre séjour dans la DMZ, il serait également considéré comme un touriste, puisqu’une seule agence de voyage gouvernementale est autorisée à entrer dans la zone.
Nous avons vite remarqué cette différence lorsque notre guide utilisait le terme « nord-coréen », tandis que celui de l’agence agréé les appelait « les ennemis ».
Instagram de notre guide @benny_b_kim
Le parcours inspirant du fondateur de Hyundai
Des origines modestes à Asan
Né dans une famille de paysans à Asan, en Corée du Nord, à seulement 50 km de la zone démilitarisée, Chung Ju-yung a dû surmonter de nombreuses épreuves dès son plus jeune âge. Malgré plusieurs tentatives de fuite, il n’a pu quitter sa région natale avant 1933, lorsqu’il a vendu la seule vache de sa famille pour s’acheter un billet de train pour Séoul.
L’ascension fulgurante de Hyundai
Une fois dans la capitale, Chung Ju-yung a ouvert un garage automobile en 1941, marquant les débuts de l’empire Hyundai. Grâce à son sens des affaires et son esprit d’innovation, l’entreprise a alors connu une croissance fulgurante, devenant un acteur majeur de la reconstruction du pays après la guerre.
Un lien indéfectible avec la Corée du Nord
Malgré la séparation des deux Corées, Chung Ju-yung est resté profondément attaché à ses racines. Peu avant sa mort, il a symboliquement traversé la frontière en 1998 pour offrir 1001 vaches à la Corée du Nord, un geste fort de réconciliation. Le parcours inspirant de cet entrepreneur, passé de modeste paysan à l’un des hommes d’affaires les plus influents de Corée, témoigne de la résilience et de l’esprit d’entreprise qui ont façonné l’histoire de Hyundai.
En hommage à cette histoire, la statue d’une vache a été installée à l’entrée d’un pont de la DMZ. Nous avons traversé ce pont pour accéder à la DMZ mais nous ne pouvons pas vous le montrer, puisque les photos étaient interdites dans le bus.

Différents mémoriaux
Statue de la paix 2012
Les statues présentées sur cette photo, sont situées au point d’accueil pour le départ de la visite de la DMZ.
Cette statue et un mémorial pour rendre hommage aux nombreuses dames de réconfort victimes des soldats japonais pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il en existe plusieurs tout à travers la Corée du Sud. L’une d’entre elle a été érigée devant l’ambassade du Japon à Séoul, également pour demander des excuses au Japon qui refuse d’admettre l’implication directe de l’armée japonaise dans cette histoire d’esclavagisme sexuel.
Le Japon demande alors le retrait de celles-ci.


Locomotive
Visible au point d’accueil pour le départ de la visite de la DMZ, cette locomotive à vapeur est un symbole de l’histoire tragique de la division entre la Corée du nord et du sud.
Elle est désormais exposée au public après avoir été enregistrée au patrimoine culturel en 2004.
Selon l’opérateur ferroviaire de l’époque, le train a été stoppé en raison de l’intervention des forces communistes chinoises en route vers Pyeongyang pour livrer du matériel de guerre et il a finalement été attaqué à la gare de Jangdan.
Elle a été laissée à l’abandon dans la zone démilitarisée après avoir déraillé par des bombes pendant la guerre de Corée.
Plus de 1 020 impacts de balles sur la locomotive et ses roues pliées témoignent de la situation cruelle de l’époque.
La frontière avec la Corée du Nord
Une ligne de démarcation chargée d'histoire
La ligne qui traverse la photo est la frontière entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, une délimitation lourde de sens malgré sa simplicité apparente. Visible depuis l’observatoire de Dora, cette frontière sépare deux mondes aux réalités bien différentes.

Deux villages, deux destins
De chaque côté de cette frontière se trouve un village dans la zone démilitarisée. Tandis que celui au sud est habité et bénéficie d’une subvention, le village au nord reste désert, malgré les tentatives du régime nord-coréen pour donner l’illusion d’une activité.
Une coopération fragile
En 2004, une initiative commune a permis la construction d’une usine commune, mais les relations instables entre les deux pays rendent son avenir incertain.
Un tunnel d'agression sous la frontière coréenne
Depuis 1974, quatre tunnels creusés par la Corée du Nord sous la zone démilitarisée ont été découverts. Le plus célèbre, le troisième tunnel, plonge à 73 mètres de profondeur sur 1,7 km de long, assez large pour 4 personnes. Lors de la visite, on descend une pente ardue pour atteindre un mur construit par la Corée du Sud, avec un trou permettant d’apercevoir l’autre côté de la frontière. Une atmosphère étrange règne dans ce tunnel, symbole de la guerre toujours latente entre les deux pays. Avant d’entrer dans le tunnel, nous avons dû laisser dans un casier toutes nos affaires, notamment téléphone et appareils photo, strictement interdit dans le tunnel.

La tour, symbole de la division des Corées
Depuis la tour d’observation, on peut voir les deux drapeaux de chaque côté de la frontière, un symbole fort de la division entre les deux Corées.
Sur cette photo, on peut apercevoir le village présent dans la partie nord de la zone démilitarisée (DMZ). Dans les années 2000, la Corée du Sud a envoyé de la « culture » (lettres, albums de K-pop, films) via des ballons, en direction de la tour. Après plusieurs avertissements, les nord-coréens ont fait exploser une bombe dans la tour, brisant toutes les vitres. Depuis, la Corée du Sud a cessé ces envois, symbole du soft power sud-coréen. Cet incident illustre les tensions persistantes entre les deux pays, malgré les efforts de rapprochement culturel de la Corée du Sud. La tour reste un élément marquant de cette frontière, témoin de la division toujours présente.
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Un pont suspendu au cœur de la frontière coréenne
Un pont suspendu au cœur de la frontière coréenne
Après avoir exploré la zone démilitarisée, notre guide nous a emmenés à la montagne Gamaksan, proche de la frontière. Là, nous avons eu la chance de traverser le célèbre pont suspendu de Gamaksan, qui mène au temple Beomnyunsa. Perché à flanc de montagne, ce pont offre un panorama saisissant. Longue de 200 mètres, cette passerelle suspendue au-dessus du vide procure une expérience à la fois vertigineuse et époustouflante.
Notre ressenti
Jeonju, un voyage dans le temps au cœur de la Corée

Le sanctuaire Gyeonggijeon, joyau du patrimoine coréen
Au cœur du village de hanok de Jeonju se trouve le sanctuaire Gyeonggijeon, un lieu emblématique en hommage au roi Taejo, fondateur de la dynastie Joseon (1392-1910). Construit en 1410 par son fils le roi Taejong, ce sanctuaire abrite aujourd’hui le portrait du roi Taejo, classé trésor national de Corée du Sud.



Une histoire mouvementée
Lors d’une invasion japonaise au 16e siècle, les cinq sanctuaires dédiés au roi Taejo ont malheureusement été détruits par les flammes. Mais le Gyeonggijeon a par la suite été reconstruit en 1614, préservant ainsi ce précieux héritage.
Une visite incontournable
Visiter ce sanctuaire, c’est plonger au cœur de l’histoire et de la culture coréenne. Un moment privilégié pour découvrir les traditions et la richesse du patrimoine de Jeonju, ville classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Portrait du roi Taejo
Porte Pungnammum
L’une des portes d’entrée des remparts de Jeonju


Namsan ou N Seoul Tower
La Namsan tower est une tour de télécommunications construite en 1975, elle mesure 236,7 m. Elle est située au sommet de la montagne Nansam qui surplombe toute la ville. Après son ascension à pieds le long les ruines des remparts construits il y a 600 ans, qui protégeaient la capitale pendant l’ère de Joseon.

Palais Gyeongbokgung Séoul


Gyeongbokgung, le joyau de l’architecture royale coréenne
Construit en 1395, Gyeongbokgung était le palais principal de la dynastie Joseon (1392-1910). Véritable joyau architectural, ce vaste complexe de 500 bâtiments s’étend sur 40 hectares au cœur de Séoul.
Un nom porteur d’espoir
Gyeongbokgung signifie littéralement « brillance » et « bonheur », des vœux formulés pour l’épanouissement et la prospérité de cette nouvelle dynastie. Un nom chargé de symboles pour ce palais destiné à abriter les monarques coréens.

Une renaissance après les flammes
Détruit par les armées japonaises en 1592, le palais a été laissé à l’abandon pendant près de 270 ans, avant d’être reconstruit sur ordre du prince régent Heungseon Daewongun. Mais l’histoire se répète, et 90% des bâtiments sont à nouveau détruits lors de l’occupation japonaise (1910-1945).
Un trésor national préservé
C’est en 1990 qu’un vaste projet de reconstruction est lancé, permettant de redonner vie à 40% des bâtiments d’origine. Aujourd’hui, Gyeongbokgung rayonne de nouveau, offrant aux visiteurs un aperçu saisissant de l’architecture royale coréenne.

La majestueuse salle du trône Geunjeongjeon
Joyau du palais Gyeongbokgung, la salle du trône Geunjeongjeon était le cœur cérémoniel de la dynastie Joseon. Désignée trésor national, cette imposante structure en bois accueillait les plus grands événements royaux comme les couronnements.



Vos admins...
Pour une immersion totale dans l’atmosphère royale du palais Gyeongbokgung, enfilez un hanbok, la tenue traditionnelle coréenne. Déambulez dans les allées comme les nobles d’autrefois, et replongez dans le faste de la dynastie Joseon.
... Les princesses de Joseon
Cette expérience, gratuite pour les visiteurs en hanbok, ajoutera une touche d’authenticité unique à votre visite.

Après ce détour dans l'histoire de la Corée du Sud

Jeonju
Distributeur de barbe à papa

Vu depuis le toît d’un café à
Insadong ⇨
⇦ Centre commercial à Hapjong


Itaewon

Vieille rue de Séoul
